Plomberie, Chauffage & Climatisation

Rapport 2019 sur l’État de l’énergie au Québec

Luc Boily   

Gestion de l'énergie

Les habitudes énergétiques des Québécois les empêchent de tirer pleinement profit de la transition énergétique. Un alignement plus étroit entre les mesures de cette transition, la lutte  aux changements climatiques et la mobilité durable est donc nécessaire pour rectifier le tir. C’est le principal constat du rapport sur l’État de l’énergie 2019 (5e édition) qui a été publié un peu avant les Fêtes par la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal en collaboration avec Transition énergétique Québec. Pierre-Olivier Pineau, coauteur du rapport et professeur titulaire de la Chaire, souligne que le paradoxe persiste toujours : « D’un côté, les Québécois font l’envie de leurs voisins, avec près de 50 % de l’énergie utilisée provenant de sources renouvelables […], mais de l’autre, ils continuent d’acheter un nombre croissant de gros véhicules à essence et de maisons sans cesse plus grandes ». Ces tendances compromettent l’atteinte des cibles que s’est fixées le gouvernement pour réduire de 40 % la consommation de produits pétroliers et de 37,5 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030. M. Pineau garde toutefois espoir de réussir la transition, mais il insiste sur le fait qu’il faut « urgemment prioriser une économie qui minimise les pertes d’énergie et améliore sa productivité. » Les constats de l’État de l’énergie 2019 nous rappellent, une fois de plus, l’importance de se donner les moyens, comme société, pour accélérer la transition énergétique du Québec.

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