Moyenne et tendance
Rappelons qu’en avril dernier, les ventes résidentielles avaient bondi, principalement en raison des taux d’intérêt qui semblaient avoir atteint un niveau plafond et de la valeur des propriétés qui avait atteint un niveau plancher. Cependant, à la suite de la hausse des taux de la Banque du Canada en juin, puis de nouveau en juillet (sans préciser si elle avait terminé), une grande incertitude plane de nouveau sur le marché de l’habitation. Conséquemment, l’Association canadienne de l’immobilier (
ACI) a revu à la baisse ses
prévisions des ventes résidentielles pour 2023 et 2024, ainsi que l’évolution des prix. Elle observe un consensus progressif quant au fait que les taux ne seront pas seulement plus élevés, mais qu’ils le resteront probablement plus longtemps, jusqu’en 2024. Elle estime que les ventes résidentielles nationales devraient augmenter d’environ 11 % en 2024, pour atteindre plus de 500 000 unités, alors que les marchés de l’habitation reviendront progressivement à la normale et que la politique monétaire évoluera vers une position plus neutre. L’ACI prévoit généralement une stabilisation des prix jusqu’à ce que les taux d’intérêt commencent à baisser.
