Plomberie, Chauffage & Climatisation

Rareté de la main-d’oeuvre – plan d’action

Luc Boily   

Ressources humaines

La Commission de la construction du Québec (CCQ) a récemment adopté des propositions de modifications réglementaires afin de contrer les effets de la rareté de la main-d’œuvre sur les chantiers de construction. Afin de documenter la problématique de la rareté de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, la CCQ a publié une étude ainsi qu’une analyse d’impact réglementaire (comme le requiert le gouvernement), et elle a mené des sondages auprès de ses clients. De façon générale, les mesures visent à faciliter l’accès à l’industrie, à permettre l’intégration durable de la main-d’œuvre et à favoriser le maintien en emploi. Il est à noter qu’elles ne changent aucun principe établi dans la loi R-20 quant à la qualification. Cela dit, il demeure nécessaire de détenir un certificat de compétence valide pour travailler sur un chantier de construction. La voie privilégiée pour entrer dans l’industrie demeure celle de la diplomation. L’apprenti doit également compléter l’apprentissage requis avant de se soumettre à l’examen de qualification, qu’il doit réussir pour accéder au statut de compagnon. Finalement, les apprentis doivent être supervisés par un compagnon. Le conseil d’administration de la CCQ a précisé que les mesures feront l’objet d’une évaluation au plus tard 24 mois après leur mise en vigueur, sur la base d’une méthodologie qui aura été approuvée au préalable. Ainsi, tous les effets et impacts de ces changements seront minutieusement étudiés et pourront faire l’objet d’amendements au besoin.

Advertisement

Stories continue below

Imprimer cette page

À propos