Le 14 septembre dernier, le directeur de santé publique de Montréal déposait son rapport 2015 dans le cadre du Forum montréalais sur le logement et la santé, lequel met l’accent sur l’importance des logements salubres et abordables. Au cours des 15 dernières années, le coût des logements de trois chambres à coucher, par exemple, a connu une hausse de 38 % comparé à 28 % pour l’inflation. En 2014, le taux d’inoccupation de ces mêmes logements offerts à moins de 700 $ par mois frôlait 0 % sur l’Île, une situation évidemment difficile pour les familles à faible revenu qui ont plusieurs enfants. En outre, on peut y lire qu’au cours de la même période, près de 30 % des ménages montréalais rencontraient au moins un problème d’insalubrité dans leur logement, dont plus de 20 % subissaient les effets de la moisissure apparente ou des traces d’infiltration d’eau.
Dans son rapport, le Dr Richard Massé, directeur de santé publique de Montréal recommande un réinvestissement du gouvernement fédéral dans les programmes de logements sociaux et communautaires. Il suggère également que le Québec se dote d’une politique nationale de l’habitation en partenariat avec les villes, laquelle permettrait d’investir dans ce type d’habitation destiné aux familles, et d’instaurer des programmes d’aide à la rénovation des logements privés.
