Pour sa part, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a rapidement exprimé sa déception à l’égard du projet, préoccupée quant à l’impact pour les entrepreneurs du secteur résidentiel qui doivent composer avec un contexte difficile, alors que sévit une crise chronique de l’habitation. « Nous nous attendions à des mesures plus importantes touchant la productivité, facilitant la flexibilité, favorisant les compétences, permettant un réel accès à l’industrie et une simplification des façons de faire », a commenté Maxime Rodrigue, PDG de l’APCHQ.
Quant à elle, l’Association de la construction du Québec (ACQ) a salué l’engagement du gouvernement à promouvoir l’innovation et la compétitivité au sein de l’industrie, dans l’objectif clair d’augmenter la productivité. Elle a souligné les mesures ciblées sur la mobilité de la main-d’œuvre et la polyvalence dans l’exercice des métiers.
La Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ) a de son côté commenté que le projet de loi ne fournissait pas de véritables moyens pour faire évoluer les pratiques et favoriser une plus grande productivité, même s’il ciblait les bons enjeux.
Finalement, l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) a fait valoir que les mesures du projet de loi favorisant une plus grande diversité sur les chantiers représentaient un pas dans la bonne direction, même s’il ne répondait pas entièrement aux besoins du secteur génie civil et voirie. Elle a par ailleurs applaudi l’approche innovante du ministre qui propose la création d’un comité paritaire porté sur les relations de travail.