À la mi-mai, le gouvernement du Québec a annoncé de nouvelles normes visant à améliorer de 25 % en moyenne la performance énergétique des immeubles commerciaux, institutionnels et industriels ainsi que des grands bâtiments d’habitation (nouveaux bâtiments et agrandissements). Conséquemment, les frais de consommation d’électricité s’en verront grandement réduits pour les clients. En plus des économies d’énergie réalisées, une importante réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est attendue d’ici 2030, soit l’équivalent de ce que peuvent émettre près de 18 000 voitures en une année. Les nouvelles mesures portent notamment sur l’isolation des murs, des toits et des planchers et la couverture des ponts thermiques; la performance thermique des portes et fenêtres; l’isolation thermique des conduits et le calorifugeage de la tuyauterie; la puissance d’éclairage intérieur et extérieur; la récupération de chaleur exigée dans les installations de chauffage, de ventilation et de conditionnement d’air (y compris les piscines, les équipements de réfrigération et les hottes de cuisines commerciales). Les nouvelles normes entreront en vigueur le 27 juin 2020, et le secteur de la construction disposera d’une période transitoire de 18 mois – soit jusqu’au 27 décembre 2021 – pour les appliquer. Afin d’offrir de la souplesse aux concepteurs et aux entrepreneurs, le règlement permet trois méthodes de conformité : la méthode prescriptive, la méthode des solutions de remplacement et la méthode de performance énergétique. Mentionnons que cette nouvelle réglementation est le fruit d’une collaboration entre Transition énergétique Québec (TEQ) et la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), l’organisme responsable de son application et de sa mise en œuvre.
