
« La mesure concerne les bâtiments des secteurs résidentiel, commercial et institutionnel; le secteur industriel étant exclu, notamment parce qu’il est déjà assujetti au marché du carbone », a précisé Marie-Andrée Mauger, responsable de la transition écologique à la Ville. Il est à noter que les bâtiments de plus de trois étages auront toutefois le droit d’installer des appareils au gaz naturel renouvelable (GNR). À titre d’information, mentionnons que le gaz distribué par Énergir ne contient présentement que 2 % de GNR : du méthane produit à partir de matière organique. La société s’est toutefois engagée à monter ce pourcentage à 100 % d’ici 2050.
Voici les appareils au gaz qui seront autorisés : dispositif de chauffage temporaire utilisé durant des travaux de construction, génératrice d’urgence, cuisinière commerciale dans un restaurant, barbecue relié à une bonbonne amovible. La Ville a établi le montant de l’amende auxquels s’exposent les contrevenants à 1000 $ par jour d’infraction pour une personne physique et 2000 $ par jour d’infraction pour une personne morale. Finalement, Mme Mauger reconnaît que les GES émis par les nouveaux bâtiments ne constituent que « la pointe de l’iceberg », comme « 97 % des bâtiments qui composeront le parc immobilier en 2040 sont déjà construits ». C’est l’ensemble des bâtiments existants qui représente le vrai défi. « L’approche de leur décarbonation a été mise en branle en 2021 avec la déclaration obligatoire des appareils de chauffage utilisant un combustible. » D’autres mesures suivront.