Plomberie, Chauffage & Climatisation

L’industrie à l’ère du numérique

Luc Boily   

Ressources humaines

L’Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC) a tenu sa réunion de fin d’année au Club Saint-James de Montréal le 4 décembre dernier : une troisième expérience à cet endroit au grand plaisir des 130 membres réunis pour l’occasion, incluant la participation D’Allen Taylor (Talor Pipe Supports) et Ralph Suppa, respectivement président et directeur général de l’Institut au national. On ne peut pas dire que cette rencontre manquait de présidents… En effet, le conseil d’administration a profité du 85e anniversaire d’existence de l’ICPC pour inviter plusieurs anciens présidents (certains à la retraite, mais toujours animés par le feu sacré de l’industrie), lesquels ont été à la barre de la section québécoise par « quart » de deux ans, et qui se sont relayés pour garder le cap et mener ses activités à bon port.

En plus d’offrir ses meilleurs voeux de prospérité aux convives, le président actuel de l’ICPC-Québec, Denis Montour (Uponor), a profité de l’occasion pour rappeler que le début de l’année 2019 serait marqué par la tenue d’une campagne de sensibilisation auprès du grand public dans des médias sociaux et électroniques visant à mettre en valeur les avantages que procure l’utilisation d’un système de chauffage hydronique (début : février / durée : six semaines). N.D.L.R. Information auprès de Claude Robitaille au claude.robitaille@mtaplus.com ou 514-989-1002.

Habitat pour l’humanité : (g. à d.) Allen Taylor (président national), Denis Montour  (président), Madeleine Martins (Habitat), Alain Paquette (comité Habitat), Ralph Suppa (PDG national)

Madeleine Martins, directrice générale d’Habitat pour l’humanité – un organisme soutenu par l’ICPC depuis de nombreuses années – a pris la parole pour rappeler à l’auditoire de manière concise et limpide la vocation de cet OBNL qui soutient les familles à revenus limités à accéder à la propriété en les impliquant dans le projet et en les finançant à la mesure de leurs moyens financiers (il ne s’agit pas de « cadeaux »). Elle a également fait valoir les retombées positives des gestes d’aide sur les entreprises donatrices, et a insisté sur l’impact sociétal durable de sortir des familles de l’avenue sans issue des habitations à loyer modique.

Nectarios Economakis, conférencier de l’ICPC au Club Saint-James

Quant à lui, le conférencier invité de la soirée, Nectarios Economakis – expert du domaine numérique – a dressé un tableau éloquent et truffé d’histoires (ou de « mythologies grecques », pour le paraphraser) démontrant l’importance pour les entreprises tous azimuts d’entamer une stratégie numérique. Le thème de son exposé – Transformer ou périr – donnait déjà le ton de son discours. Il a brièvement décrit comment cette stratégie (basée sur l’expérience utilisateur) devait être suivie d’une planification (rassemblant toute l’équipe) et d’un engagement de « la personne la mieux payée » de l’entreprise, à savoir la haute direction. Un tel projet relégué à un deuxième ou à un troisième niveau, a-t-il précisé, s’avérait inéluctablement voué à l’échec. Il a déploré qu’un dollar sur deux dépensé de façon électronique au Québec le soit aujourd’hui du côté sud de la frontière. Il a invité les entrepreneurs québécois à changer la donne en offrant un service en ligne convivial et rapide, et en augmentant leur « tolérance au risque » pour mettre de l’avant des façons de faire innovatrices qui finiront par faire une différence commerciale.

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