Au début de septembre, la Coalition canadienne de l’énergie géothermique (CCÉG) a annoncé le lancement d’un projet de cartographie détaillée du potentiel de conductivité géothermique jusqu’à 200 mètres (650 pieds) de profondeur dans une des zones les plus densément peuplées du Canada. L’équipe de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) entend appliquer des algorithmes originaux aux données de trous de forage verticaux de systèmes géothermiques recueillies par le programme de certification de la CCÉG. À cette fin, elle pourra compter sur l’aide technique des ingénieurs de la firme SNC-Lavalin et de l’aide financière du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Le projet, qui s’appuie sur l’interpolation, estimera la conductivité thermique d’un intervalle de profondeur déterminé entre les forages le long de la vallée du Saint-Laurent de Montréal à Québec. Le produit final, qui sera mis à la disposition des chercheurs, pourrait éventuellement être intégré à GeoAnalyser, l’outil d’aide à la conception géothermique des petits systèmes de l’industrie.
